Mein Kampf + sports aquatiques

Pétrifiés, abasourdis, déconcertés, les nudistes se lèvent en secouant leurs valseuses, agitées en clochettes de brebis d’alpage dans un grand chœur de sonnailles humides et molles ! Manquent plus que les edelweiss et les marmottes !

C’est ter-mi-né ! Vous venez d’assister à l’Everest du ratage, au King-Kong du néant, au Bocuse du craignos ! C’est digne du fameux metteur en scène Ed Wood, producteur mirobolant de : « Plan 9 from outer space » et d’autres surprenants longs-métrages qui ont donné au cinéma ses lettres de noblesse, comme « Le mille-pattes fait des claquettes », « Robot monster » ou encore : « La momia contra el robot humano ». J’allais oublier, last but not least, « Surf Nazis must die ! », sorte de film concept, Mein Kampf + sports aquatiques.

Désormais, quand nous retournerons à Baden-Baden, nous ne serons plus seuls, nous serons accompagnés par « Maciste et les hommes de pierre ». Maciste sera composé de pectoraux bouffis et luisants, den général, de cuisses comme des troncs d’arbre, et l’impressionnant Huilé abritera sa pudeur derrière un set de table.

Les hommes préhistoriques vivront à la pointe du Raz et, à cause des oursins, mettront des moufles de pieds ! Coiffé d’un entonnoir en aluminium, François Hollande campera toujours à l’Elysée.

Quand j’y pense, non sans frémir : Plus que trois jours de vie civilisée avant de retrouver ce comique troupier, casqué, installé là-bas sur son scooter depuis… depuis ! Mais depuis quand au fait ? A vue de nez, je dirais : « depuis le 25 octobre 1415 ».

Attendez, que je m’explique. A force d’examiner ce singulier individu, je me suis demandé si, finalement, il n’était pas à notre image : le « Président » que, toute honte bue, nous méritons.

Reprenons si vous voulez au début de cette pathétique histoire. 25 octobre 1415, caparaçonnée de fer en formidables armures, la cavalerie française charge follement les troupes du roi d’Angleterre, Henri V.

A suivre : scène 2 …

Raoul Lélias, 25 mars 2014

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