Garçonnade

Nous sommes à Kernod. Jean est assis dans l’herbe. Il a adopté l’attitude classique du samouraï vaincu, méditant son prochain seppuku  : jambes croisées, mains sur les genoux, les yeux révulsés. On ne voit que le blanc. D’ailleurs, il fait nuit noire dans le massif de prunelliers voisin. Shinuchi Yuizé accompagne au shyakuhachi (flûte droite en bambou des samouraïs) Yoshiko, qui chante Nara yama sakoura, complainte d’amour, sous les fleurs de cerisier.

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